Normes en vigueur

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La norme RE2020 en vigueur pour les constructions à usage d’habitation

Obligatoire et en vigueur depuis le 1er janvier 2022, la réglementation environnementale 2020 (RE2020) remplace la réglementation thermique 2012 (RT2012). Elle répond à la loi de Transition énergétique pour la croissance verte et à la loi Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique (ELAN 2018) en introduisant une nouvelle dimension : la performance environnementale.

La RE2020 s’applique à tous les bâtiments neufs à usage d’habitation dans le but de les rendre plus respectueux de l’environnement. Cela signifie pour vous au quotidien, une conception optimisée, une maîtrise des dépenses énergétiques, un confort acoustique et thermique et, à long terme, une valorisation certaine de votre patrimoine. Maisons à vivre vous explique cette norme incontournable.

La RE2020, qu’est-ce que c’est ?

Contrairement à la précédente norme RT2012, la RE2020 accorde une place importante aux énergies renouvelables et prend également en compte la qualité de l’air des bâtiments.

La RE2020 répond à trois grands objectifs :
- diminuer l’empreinte carbone des constructions neuves ;
- optimiser davantage leur performance énergétique en s’appuyant notamment sur la mixité des matériaux utilisés lors de la construction afin de renforcer l’efficacité thermique ;
- adapter les bâtiments aux fortes chaleurs, de plus en plus fréquentes et intenses en été, pour les rendre plus agréables et confortables tout en répondant aux enjeux climatiques.

Cette nouvelle norme a ainsi pour ambition de diviser par trois la consommation énergétique des nouvelles constructions par rapport au bâti existant.

La RE2020 et RT2012, qu’est-ce qui change ?

La nouvelle RE2020 introduit des changements majeurs par rapport à la RT2012 :

  • RT2012 signifie Réglementation Thermique 2012, (elle définissait les objectifs en matière d’efficacité énergétique avec un maximum d’énergie consommée (fixé à 50 kWhep/(m².an) en moyenne pour votre construction neuve). La RT2012 s’appuyait sur le label BBC (Bâtiment Basse Consommation) alors que la RE2020 va plus loin avec le standard BEPOS (Bâtiment à Énergie Positive) qui prévoit que les constructions neuves devront produire plus d’énergie qu’elles n’en consomment, notamment grâce à une centrale photovoltaïque.
  • La RT2012 contrôlait uniquement l’usage du chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, le mode de refroidissement et l’éclairage. Aujourd’hui, la RE2020 tient compte également de la consommation des appareils ménagers et électroménagers ainsi que de l’impact carbone de la construction.
  • La RT2012 avait pour objectif de réduire la consommation des équipements alors que la RE2020 s’inscrit dans une démarche de sobriété et vise ainsi à supprimer totalement le gaspillage énergétique.
  • La RT2012 imposait des normes en matière d’isolation thermique et de système énergétique, elle imposait également une réduction des besoins énergétiques. Plus ambitieuse, la RE2020 s’appuie, en plus de l’optimisation thermique et phonique, sur une meilleure production d’énergie et une réduction de l’empreinte environnementale des bâtiments.

Le respect de la norme s’anticipe dès la conception du projet, c’est pourquoi Maisons à vivre réalise une étude de faisabilité RE2020 de votre projet afin de l’optimiser et atteindre les objectifs fixés.

Quels sont les indicateurs clés de la RE2020 ?

Maisons à vivre fait le point pour vous sur les indicateurs de la RE2020.
Afin de fixer un cadre à l’obligation de résultat imposée aux constructeurs de maisons individuelles, la nouvelle réglementation RE2020 s’appuie sur six indicateurs qui incluent tous un seuil à ne pas dépasser.

Sur ces six indicateurs relatifs à la performance énergétique et à l’empreinte carbone, quatre sont nouveaux. Les deux autres (Bbio et Cep) existaient déjà dans la précédente norme RT2012 mais ils font l’objet d’une évolution significative.

  • L’indicateur Bbio – pour besoin bioclimatique – détermine l’efficacité énergétique du bâtiment. Il traduit la capacité d’une habitation à réduire ses besoins en matière de chauffage, de refroidissement et d’éclairage sans prendre en compte les équipements futurs éventuellement mis en œuvre. Il dépend donc principalement de la conception initiale du bâtiment : Nombre de salles d’eau, orientation, disposition des fenêtres, isolation,…
  • L’indicateur Cep– pour consommation en énergie primaire – définit la quantité d’énergie primaire nécessaire pour couvrir le reste des besoins du bâtiment, l’objectif étant bien sûr de la limiter au maximum. Cet indicateur prend en compte les cinq usages suivants : le chauffage, la production d’eau chaude sanitaire, la climatisation, l’éclairage et les auxiliaires, notamment ventilateurs et pompes. Bbio et Cep sont donc deux indicateurs directement liés. Le Cep se mesure en kWhep (kilowatt/heure d’énergie primaire) par mètre carré et par an.
  • L’indicateur Cep, nr – pour consommation en énergie primaire non renouvelable - précise la consommation du logement en énergie non renouvelable. Il ne doit pas dépasser un seuil maximal défini en fonction du type d’habitation (maison individuelle ou appartement). Ce nouvel indicateur vise à encourager le remplacement progressif des énergies fossiles par des énergies renouvelables.
  • L’indicateur IC énergie – pour Impact Carbonne énergie – mesure l’impact sur le changement climatique des consommations d’énergie pendant une durée de vie du bâtiment fixée à 50 ans. Un plafond, qui sera progressivement réduit d’ici 2028, ne doit pas être dépassé.
  • L’indicateur IC construction – pour Impact Carbonne construction – évalue l’impact sur le changement climatique des produits de construction, de leur transport et de leur mise en œuvre sur le chantier.